D’abord, le texte recopié à la main, et doté d’un plan dans la marge. C’est un premier conseil pour bien appréhender un commentaire : commencer par le copier à la main. C’est ce que je fais moi-même, pour prendre le temps de m’approprier vraiment le texte, après l’avoir lu une première. En réalité, on n’en a pas vraiment le temps lors d’une épreuve de quatre heures ; mais c’est une bonne habitude à prendre quand il s’agit d’un devoir fait à la maison. En effet, cela habitue à une lecture posée, une lecture qui prend le temps d’observer chaque paragraphe, chaque phrase, chaque ; elle permet d’écouter vraiment ce que dit l’auteur, tout comme si l’on s’asseyait à côté de lui en même temps qu’il écrivait. La seconde étape qui apparaît sur ce document, annoter le texte pour en construire un plan structuré, en revanche, est indispensable pendant l’épreuve.
Ensuite, un demi-commentaire rédigé, structuré en suivant le mouvement du texte. Nous proposons aux élèves de le copier lui aussi, pour comprendre et s’approprier ce type de discours, puis d’en rédiger la suite dans le même esprit, en suivant la même méthode : se demander ce que signifie le texte, puis pourquoi ce qu’il signifie est intéressant; observer ensuite comment l’auteur signifie cette idée, et pourquoi cette manière de signifier l’idée est intéressante.
]]>Mais ce qui m’a paru le plus intéressant en écoutant à nouveau ma prestation, c’est qu’il a un caractère à la fois posé et dirigé par un véritable projet de lecture, et en même temps un peu hésitant et tâtonnant. J’ai le sentiment qu’il est ainsi, en réalité, assez agréable, parce qu’on y entend le travail du lecteur, parce qu’on sent là un nouvel échange avec le texte, parce que cette manière invite à perpétuellement reconstruire la réflexion, à repartir du texte, pour y chercher sa substantifique moëlle : je crois qu’on sent bien que j’accompagne véritablement mes auditeurs dans une nouvelle lecture du texte, et ne me contente pas de leur livrer un discours tout fait sur le texte. On entend bien qu’il s’agit d’étudier une nouvelle fois, en compagnie de l’auditoire, le texte de Rabelais.
P.S. Des éléments rédigés de cette explication se trouvent ici.
]]>C’est ce qu’indique clairement le document joint ci-dessous, que propose le ministère de l’éducation nationale sur le site eduscol :
Ces éléments, sauf la situation du texte, ne sont pas obligatoires, mais ce sont des points à valoriser : des moyens efficaces pour gagner quelques-uns des 8 points de « l’explication linéaire ». Autrement dit, il est de bon aloi de situer le texte ; de donner son thème, son idée générale, son plan ; et de proposer une piste de lecture. Bien sûr, si ces éléments ne sont pas présents, mais qu’à la place, dans les 8 minutes environ qui vous sont imparties, vous faites des remarques pertinentes, claires, précises et argumentées, vous pouvez obtenir la note maximale de 8/8.
]]>Nous avons essayé d’échapper à un simplisme réducteur ; mais nous pensons qu’un tel texte intéressera qui est curieux de linguistique et de pédagogie — d’autant plus que toutes les critiques seront ici bienvenues !
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